Managing Challenging Behaviors in Neurotypicals

[This is a long overdue repost from my old blog. It is both satire and very serious. It is satire in that it is very closely modeled on actual articles I see frequently online, and it borrows much of the tone and phrasing of those articles. It is serious in that I very much hope it will make the people who write, read, and share those articles think a little more deeply about what it feels like to be one of the people that those articles are about. It is also serious in that it is legitimate and honest advice for autistic people who find the actions of non-autistic people stressful and exhausting– as most of us do at times. We,  as much as anyone else, deserve to have that stress and frustration openly acknowledged. But I also hope that by turning the spotlight back on the majority, I can make them a little more aware that even their gentlest and most loving advice can feel very uncomfortable to those being singled out as the cause of that frustration.]

***

Many neurotypical adults have behaviors that the rest of us find difficult to handle. These people are generally unaware of the stress their challenging behaviors cause for autistic friends and family members. Even the most patient autistic people whose loved ones have challenging behaviors may become frustrated and find their time and energy greatly taxed by the demands of dealing with these behaviors regularly.

Challenging behaviors in adults include insistence that others make eye contact or physical contact with them frequently, difficulty understanding non-speech communication beyond certain stereotyped facial expressions, difficulty tolerating stimming and echolalia, narrow perceptions of what constitutes “learning,” “empathy,” and “age-appropriate behavior,” inability to recognize the sensory needs of others, and obsession with social rituals.

How to positively address challenging behaviors in your friends and family members:

1) Gently remind them that their ways of communicating, learning, succeeding, and socializing are not the only ones.

2) Regularly let them know (preferably in carefully chosen verbal or written words—remember, they respond best to “polite” requests) when their behaviors are impeding your sensory processing, communication, de-stressing, executive functioning, and other important aspects of your life.

3) Be willing to repeat this information for them as needed. Remember, very few neurotypicals have the precise memories many of us take for granted.

4) Be patient and understanding. It can be hard for neurotypicals to grasp the importance of special interests, the joys of sensory play, or the irrelevance of their social games and hierarchies.

5) Remember to love your neurotypicals, and focus on their good points. At the same time, practice self-care. While your loved ones never mean to be a burden, dealing with them alone for long periods of time can be exhausting and stressful. Remember to take time for yourself, be firm about your own needs, and recruit a good support network to help you manage the challenges that neurotypicals bring into your life.

24 thoughts on “Managing Challenging Behaviors in Neurotypicals”

  1. The French version, compliments of this grateful aspie 🙂

    Gestion des comportements problématiques des personnes non autistes

    Bon nombre d’adultes non autistes (on dit aussi neurotypiques) présentent des comportements qui sont parfois difficiles à gérer. Ces personnes ne se rendent habituellement pas compte du stress que causent leurs comportements problématiques pour les personnes autistes de leur famille et de leur entourage. Même les autistes les plus patients peuvent ressentir de la frustration quand leurs proches présentent ces comportements difficiles, car ils exigent un grand investissement de temps, de patience et d’énergie. En effet, devoir gérer régulièrement ces défis comportementaux peut être épuisant.

    Parmi les comportements difficiles chez les adultes non autistes, on retrouve notamment : une exigence du maintien du contact oculaire; des demandes de contact physique fréquent; des difficultés de compréhension de la communication non verbale (sauf certaines expressions du visage fortement codifiées); de la résistance à accepter les stéréotypies et l’écholalie; une perception restreinte et rigide de ce qui constitue l’« apprentissage », l’« empathie » et les « comportements adaptés à l’âge social »; une incapacité à reconnaître les besoins sensoriels des autres; des obsessions liées aux rituels sociaux.

    Voici quelques conseils qui pourront vous être utiles pour aborder de façon constructive les comportements difficiles de vos êtres chers qui ne sont pas autistes :

    1) Rappelez-lui avec douceur que ses façons de communiquer, d’apprendre, de réussir et de socialiser ne sont pas les seules valables.

    2) Lorsque ses comportements nuisent à votre bien-être (traitement sensoriel, communication, gestion du stress, fonctions exécutives et autres aspects importants de votre fonctionnement), n’hésitez pas à l’en informer régulièrement. Cette communication peut se faire à l’oral ou à l’écrit. Pour vous assurer de sa compréhension et obtenir de bons résultats, n’oubliez pas de bien choisir vos mots et d’utiliser abondamment les formules de politesse.

    3) Préparez-vous à devoir répéter l’information au besoin. La plupart des non-autistes n’ont pas une mémoire de précision, chose que nous tenons parfois pour acquise.

    4) Armez-vous de patience et de compréhension. Il peut être difficile pour les non-autistes de comprendre l’importance des intérêts particuliers et la valeur des jeux sensoriels, ou encore le manque de pertinence de la manipulation et des hiérarchies sociales.

    5) N’oubliez pas de donner beaucoup d’amour à vos non-autistes et de mettre l’accent sur leurs qualités. Rappelez-vous aussi de prendre soin de vous. Même si vos proches n’agissent pas intentionnellement de façon à être une charge, les gérer par vous-même pendant de longues périodes peut causer du stress, voire de l’épuisement. Rappelez-vous de vous réserver du temps, insistez sur le respect de vos besoins et établissez un bon réseau de soutien pour vous aider à aborder les défis que les personnes non autistes amènent dans votre vie.

    🙂

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  2. Reblogged this on Irma Zoulane and commented:
    Satirical in tone… yet all seriously true.

    French translation by yours truly:

    Ma traduction en français de ce texte génial… pour le ton, c’est une satire de ces articles que l’on lit si souvent sur l’autisme. Pour ce qui est du contenu, c’est très juste et sérieux!

    « Gestion des comportements problématiques des personnes non autistes

    Bon nombre d’adultes non autistes (on dit aussi neurotypiques) présentent des comportements qui sont parfois difficiles à gérer. Ces personnes ne se rendent habituellement pas compte du stress que causent leurs comportements problématiques pour les personnes autistes de leur famille et de leur entourage. Même les autistes les plus patients peuvent ressentir de la frustration quand leurs proches présentent ces comportements difficiles, car ils exigent un grand investissement de temps, de patience et d’énergie. En effet, devoir gérer régulièrement ces défis comportementaux peut être épuisant.

    Parmi les comportements difficiles chez les adultes non autistes, on retrouve notamment : une exigence du maintien du contact oculaire; des demandes de contact physique fréquent; des difficultés de compréhension de la communication non verbale (sauf certaines expressions du visage fortement codifiées); de la résistance à accepter les stéréotypies et l’écholalie; une perception restreinte et rigide de ce qui constitue l’« apprentissage », l’« empathie » et les « comportements adaptés à l’âge social »; une incapacité à reconnaître les besoins sensoriels des autres; des obsessions liées aux rituels sociaux.

    Voici quelques conseils qui pourront vous être utiles pour aborder de façon constructive les comportements difficiles de vos êtres chers qui ne sont pas autistes :

    1) Rappelez-lui avec douceur que ses façons de communiquer, d’apprendre, de réussir et de socialiser ne sont pas les seules valables.

    2) Lorsque ses comportements nuisent à votre bien-être (traitement sensoriel, communication, gestion du stress, fonctions exécutives et autres aspects importants de votre fonctionnement), n’hésitez pas à l’en informer régulièrement. Cette communication peut se faire à l’oral ou à l’écrit. Pour vous assurer de sa compréhension et obtenir de bons résultats, n’oubliez pas de bien choisir vos mots et d’utiliser abondamment les formules de politesse.

    3) Préparez-vous à devoir répéter l’information au besoin. La plupart des non-autistes n’ont pas une mémoire de précision, chose que nous tenons parfois pour acquise.

    4) Armez-vous de patience et de compréhension. Il peut être difficile pour les non-autistes de comprendre l’importance des intérêts particuliers et la valeur des jeux sensoriels, ou encore le manque de pertinence de la manipulation et des hiérarchies sociales.

    5) N’oubliez pas de donner beaucoup d’amour à vos non-autistes et de mettre l’accent sur leurs qualités. Rappelez-vous aussi de prendre soin de vous. Même si vos proches n’agissent pas intentionnellement de façon à être une charge, les gérer par vous-même pendant de longues périodes peut causer du stress, voire de l’épuisement. Rappelez-vous de vous réserver du temps, insistez sur le respect de vos besoins et établissez un bon réseau de soutien pour vous aider à aborder les défis que les personnes non autistes amènent dans votre vie. »

    🙂

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    1. 🙂 Everyone can be a mess, autistic or not. At least some of us are thinking about it and trying to make life easier for each other. I think that counts for a lot.

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  3. Reblogged this on Sonnolenta… A Neurodivergent Journey and commented:
    This is simply brilliant!

    “Many neurotypical adults have behaviors that the rest of us find difficult to handle. These people are generally unaware of the stress their challenging behaviors cause for autistic friends and family members. Even the most patient autistic people whose loved ones have challenging behaviors may become frustrated and find their time and energy greatly taxed by the demands of dealing with these behaviors regularly.

    Challenging behaviors in adults include insistence that others make eye contact or physical contact with them frequently, difficulty understanding non-speech communication beyond certain stereotyped facial expressions, difficulty tolerating stimming and echolalia, narrow perceptions of what constitutes “learning,” “empathy,” and “age-appropriate behavior,” inability to recognize the sensory needs of others, and obsession with social rituals.”

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